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Requête en annulation

Les concours de l’ENA et de l’EPCA attaqués en nullité par deux citoyens gabonais lésés

Les concours de l’ENA et de l’EPCA attaqués en nullité par deux citoyens gabonais lésés
Les concours de l’ENA et de l’EPCA attaqués en nullité par deux citoyens gabonais lésés © 2024 D.R./Info241

Les conditions et les délais d’organisation au pas de course des concours d’entrée à l’École de préparation au carrière administrative (EPCA) et à l’École nationale d’administration (ENA), prévus fin avril, provoquent l’ire de deux citoyens gabonais. Ceux-ci ont saisi ce vendredi la Cour constitutionnelle de la transition afin qu’elle fasse entendre leur voix pour une meilleure organisation tenant davantage compte des candidats de l’hinterland et de l’étranger.

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Annoncés le 3 avril dernier par la ministre de la Fonction publique, les concours de l’ENA et de l’EPCA semblent discriminer une partie de la population gabonaise désireuse elle aussi de participer à l’essor vers la félicité tant prôné par les autorités de la transition. À cette fin, Marien Junior Mba Essono et Achille Ondo Edou ont décidé d’introduire une requête en annulation devant la Cour constitutionnelle de transition.

La cour constitutionnelle saisie par les plaignants

Dans leur requête parvenue à la rédaction d’Info241, les plaignants indiquent que les « délais aussi courts nous sont préjudiciables et constituent une violation manifeste de nos droits fondamentaux, dont la Cour constitutionnelle de transition est garante ». De plus, le choix d’un unique centre à Libreville retenu par les autorités gouvernementales serait une entrave à la participation des candidats venant de l’intérieur du pays ou de l’étranger.

« Il serait mieux, concernant les Gabonais de l’étranger (...), de permettre le dépôt des dossiers et d’organiser les épreuves écrites au sein de nos représentations diplomatiques et consulaires. Pour ceux résidant à l’intérieur du pays, l’ouverture de centres d’examen de proximité », proposent-ils pour remédier à la situation. Ils vont jusqu’à faire une analogie avec le droit de vote où l’État « assure un service de proximité auprès des représentations diplomatiques et consulaires pour les Gabonais de l’étranger, et dans chaque circonscription du territoire national pour les Gabonais vivant à l’intérieur du pays ».

Ces arguments seront examinés par les 9 juges constitutionnels appelés désormais depuis ce 12 avril à trancher ces questions juridictionnelles qui pourraient faire jurisprudence si elles sont entendues. Le verdict de la Cour constitutionnelle est vivement attendu d’autant que les délais de dépôt sont courts et la tenue des concours contestés est prévue pour les 28 et 30 avril. Affaire à suivre.

@info241.com
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