Oyem : Un gabonais jeté en prison pour avoir cocufié et bastonné le « propriétaire » de la femme !
Un Gabonais de 42 ans croupit depuis ce 13 mai dans les geôles de la prison de la capitale septentrionale du Gabon. Son crime a été d’être surpris en plein ébats avec une femme mariée d’origine camerounaise. Pourtant en faute, il a asséné plusieurs coups au mari qui venait de les prendre en flagrant délit avant de prendre la fuite. Une cavale qui s’est soldée ce lundi par son incarcération à la prison d’Oyem.
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Tromper son homme ou sa femme semble être devenu le péché mignon de nombreux couples gabonais. Sauf que la roue tourne et le « jour du propriétaire » surprend toujours les auteurs de ces transitions sentimentales. C’est ce qui s’est produit le mercredi 8 mai aux alentours de 1h du matin au petit village de Melep dans le département du Ntem, à quelques encablures de la frontière gabonase avec le Cameroun.
Le mis en cause hier, avant son incarcération
Selon nos confrères de Radio Gabon, Jean Hugues Nzamba (42 ans) est dans de sales draps pour avoir entretenu des rapports extraconjugaux avec Vanessa, mariée depuis 18 ans à un autre compatriote avec qui elle avait déjà 6 enfants. Le soir du 8 mai, le mari parti à la chasse a fait un retour inopiné chez lui. Grande sera sa surprise d’apprendre la trahison amoureuse de sa dulcinée.
À la cuisine, il entendra les deux tourtereaux en plein ébats. Il jettera ses outils de chasse, fusil et machette, pour se diriger vers la chambre à coucher. Trop occupés à prendre leur plaisir, les deux amants n’ont même pas pu saisir l’irruption de cet invité impromptu qui venait de les prendre sur le fait. Surpris dans son élan, Jean Hugues Nzamba va se saisir d’un bâton avant d’asséner plusieurs coups à son rival cocufié.
Pourtant chasseur et donc armé, l’époux cocufié ne se lancera pas dans une vengeance sauvage. Au contraire, il saisira les gendarmes qui finiront par mettre la main sur l’amant bagarreur. Les gendarmes saisis ont présenté l’indélicat ce lundi devant le parquet d’Oyem où un juge a prononcé contre Jean Hugues Nzamba un mandat de dépôt pour s’en être pris également violemment à sa victime.
Une affaire qui devrait faire école dans un pays où l’infidélité est monnaie courante. Ce compatriote risque entre 2 et 5 ans pour ce type de cas. Pour l’heure, la femme de la victime aurait pris elle aussi les jambes à son cou et aurait pris une destination inconnue certainement dans son pays d’origine. Affaire à suivre.
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