Incompréhension

Des médecins du Samu social gabonais malmenés par des gendarmes à Kougouleu

Des médecins du Samu social gabonais malmenés par des gendarmes à Kougouleu
Des médecins du Samu social gabonais malmenés par des gendarmes à Kougouleu © 2021 D.R./Info241

De retour d’une mission medico-humanitaire le weekend dernier à Batouala dans l’Ogooué-Ivindo, l’équipe du Samu social composée de spécialistes et médecins généralistes, a été bloquée et agressée par les gendarmes en poste samedi à Kougouleu (Estuaire), à une cinquantaine de kilomètres de la capitale gabonaise. Le ton serait vite monter entre les gendarmes qui n’auraient pas hésité à molester l’équipe de professionnels de santé.

Moov Africa

Comme à l’accoutumée, le Samu social gabonais a posé ses valises le weekend écoulé à Batouala dans l’optique de soigner gratuitement les gabonais n’ayant pas l’opportunité d’avoir des soins dans les localités les plus reculées. L’équipe du Samu gabonais pris en charge près de 853 gabonais démunis dans les spécialités comme la médecine générale, la gynécologie, l’ophtalmologie, la chirurgie et la pédiatrie entre autres.

Sur le chemin de retour pour regagner la capitale, l’équipe s’est vu arrêtée par les gendarmes en poste à Kougouleu avec pour prétexte la non possession de laissez-passer. Sans explication aucune, les médecins du Samu social ont été arrêtés et agressés par les agents des forces de l’ordre censés être des renforts dans la lutte que mène le pays contre l’exclusion sanitaire.

Comment comprendre qu’à l’heure ou le pays traverse une crise sanitaire sans précédent et que les hôpitaux sont quasiment pris en otage par la pandémie, une équipe de médecins qui se démène à soigner les gabonais gratuitement et même dans les coins les plus reculés se font agresser par les hommes de loi, conscients de la situation du Gabon actuellement ?

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article