La Linaffem s’impatiente face au flou entourant la reprise du championnat de foot féminin gabonais
La Ligue nationale de football féminin (Linaffem) a exprimé, le 30 octobre, ses inquiétudes quant au manque de visibilité concernant la reprise du championnat féminin gabonais. Une délégation de la Linaffem a rencontré le conseiller spécial du président de la transition en charge du Sport, Paul Kessany, afin de plaider pour un soutien institutionnel. Cette démarche survient dans un contexte où la saison masculine a déjà un calendrier précis, tandis que le championnat féminin reste en suspens.
Lors de cette rencontre, la Linaffem a souligné les attentes croissantes des clubs féminins, dont les activités sont paralysées par l’absence de financements et de communication officielle sur le début de la saison. « Cette rencontre, la première du genre avec cette autorité des sports, apporte du baume au cœur à la ligue qui attend ardemment le décaissement des fonds pour démarrer ses activités », indique le communiqué officiel de la Linaffem. Néanmoins, aucune avancée concrète n’a été promise, laissant la Ligue dans une situation incertaine.
Un autre cliché de cette rencontre
Le retard dans la reprise du championnat féminin met en lumière des inégalités de traitement récurrentes entre les compétitions masculines et féminines au Gabon. Alors que le football masculin bénéficie d’une attention soutenue et d’un financement stable, les équipes féminines peinent encore à trouver leur place au sein du paysage sportif national. La Linaffem espère que cette rencontre sera un catalyseur pour un soutien plus équitable, afin de permettre aux joueuses de s’épanouir dans un environnement professionnel.
Le conseiller Paul Kessany s’est engagé à transmettre les doléances de la Ligue aux instances compétentes. « La Linaffem n’a reçu aucune bonne nouvelle concernant la reprise du championnat », précise toutefois le communiqué, soulignant ainsi l’absence de garanties quant au financement et à l’organisation de la saison. Cette incertitude fragilise non seulement les équipes, mais aussi les jeunes talents féminins, qui risquent de perdre leur motivation et leur compétitivité faute de structure adaptée.
Alors que la Linaffem attend désespérément des fonds pour lancer les activités, l’inaction menace de décourager les clubs qui investissent malgré des moyens limités pour promouvoir le football féminin. Le maintien de la motivation des joueuses, des entraîneurs et des responsables de club devient un défi majeur dans ce contexte de crise après déjà 2 saisons blanches dommageables. La Linaffem appelle désormais à une prise de décision rapide et à une reconnaissance égale pour le football féminin, afin que les jeunes sportives gabonaises puissent s’épanouir dans leur passion et contribuer à l’évolution de ce sport au Gabon.
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