Le Gabon désormais fin prêt à pratiquer la procréation médicalement assistée à Libreville
C’est la nouvelle qu’attendait de nombreuses femmes gabonaises contraintes de tenter une aventure médicale à l’étranger. Le Gabon va pouvoir pratiquer la Procréation médicalement assistée (PMA) à Libreville, plus connue sous l’appellation de fécondation in vitro. Celle-ci sera possible dès ce mois de février au Centre hospitalier universitaire mère-enfant Jeanne Ebori (CHUMEFJE). Un projet initialement prévu pour démarrer au cours du 2e trimestre 2021, selon les anciennes prévisions de ce CHU.
C’est d’ailleurs le responsable du CHU Jeanne Ebori, Pr Jean-François Meye, qui a fait cette annonce lors d’une réunion du comité de pilotage de cet établissement hospitalier public plus connu malheureusement pour ses séquestrations de patients pour impayés. Une réunion où le Pr Meye a également annoncé la légère baisse des accouchements survenus dans sa structure au cours de l’année 2021.
Une vue de ce procédé médical
Avec la PMA, le CHUMEFJE va pouvoir ainsi redorer son blason et donner une lueur d’espoir aux couples qui auraient des difficultés pour enfanter. En effet, la PMA ou encore l’assistance médicale à la procréation (AMP) consiste à manipuler un ou des ovules et des spermatozoïdes pour favoriser l’obtention d’une grossesse. Une solution qui résoudrait à bien des égards les problèmes d’infertilité secondaire des couples.
Pour arriver à cette prouesse, le CHU Jeanne Ebori a notamment fait valider un budget prévisionnel de fonctionnement de l’ordre de 7 milliards pour l’année 2022. Reste donc à connaitre le coût de revient de cette technique médicale dans ce CHU et si elle serait accessible à toutes les bourses.
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