Médias

Le gouvernement gabonais en guerre ouverte contre « certains » journalistes jugés hors-la-loi !

Le gouvernement gabonais en guerre ouverte contre « certains » journalistes jugés hors-la-loi !
Le gouvernement gabonais en guerre ouverte contre « certains » journalistes jugés hors-la-loi ! © 2022 D.R./Info241

Dans une déclaration très confuse faite ce jeudi, le gouvernement gabonais par la voix de son porte-parole Alain-Claude Bilie-Bi-Nzé est monté au créneau pour dénoncer les récentes « dérives » de la presse gabonaise sans en citer aucune. Regrettant à demi-mots le retour au multipartisme et la dépénalisation des délits de presse, le gouvernement a annoncé avoir saisi la Haute autorité de la communication (HAC) pour faire condamner des publications qui seraient selon lui, non conformes à la liberté de la presse.

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Une pluie de sanctions à venir pour la presse gabonaise. Après la sortie du ministre de la Communication lundi contre un média d’Etat, place au porte-parole du gouvernement. Dans une déclaration lue hier par le ministre de l’Energie Alain-Claude Bilie-By-Nze, le gouvernement gabonais a crié sa colère devant des publications hostiles au pouvoir et à certains compatriotes dont les autorités gabonaises sont les porte-voix.

« Certains journalistes semblent avoir fait de l’atteinte à la vie privée et à la dignité de la personne humaine leurs fonds de commerce, allant jusqu’à étaler à la une des journaux des injures, des calomnies, des appels à la haine et à la violence, au mépris des dispositions légales en vigueur », a déploré le représentant du gouvernement visiblement très en colère contre des journalistes « hors-la-loi ».

Avant d’insinuer : « Si le président de la République, chef de l’État, son excellence Ali Bongo Ondimba, dans sa volonté de promouvoir une presse plus libre et plus responsable, a bien voulu décider de dépénaliser les délits de presse, cette dépénalisation ne doit pas être perçue comme une licence ». Et de regretter : « Cette large liberté accordée aux journalistes dans notre pays, semble en effet être mal comprise par certains acteurs ».

Et Bilie-By-Nze de sortir le bâton : « le Gouvernement a saisi la Haute Autorité de la Communication pour des suites à donner, tout en se réservant le droit d’engager toutes autres actions légales, afin de faire cesser de telles dérives, afin que force reste à la loi, pour une démocratie digne et apaisée ». Voilà qui promet des jours troubles pour certains médias dans le viseur des autorités gabonaises.

@info241.com
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