Les 14 nouveaux ministres du gouvernement gabonais ont encore prêté serment à huis clos !
Alors que se tenait ce jeudi matin un nouveau conseil des ministres, le premier en présentiel de l’année, les 14 nouveaux membres se devaient de prêter serment. Une cérémonie républicaine qui s’est une nouvelle fois déroulée à huis clos au palais présidentiel de Libreville comme si cette prestation de serment n’était l’affaire que de la Présidence gabonaise et de la Cour constitutionnelle, seuls présents sur les lieux. Une énième cérémonie républicaine dont a été privée le grand public.
Après avoir remanié son gouvernement le 8 mars, Ali Bongo a reçu le serment des nouveaux promus au gouvernement. Une cérémonie privée à laquelle a été conviée outre les 9 juges constitutionnels, des convives triés sur le volet. On est loin des prestations de serment gouvernementaux habituellement diffusées en direct sur les médias publics ou les réseaux sociaux en raison de la mobilité d’Ali Bongo.
Une autre vue de la cérémonie d’hier
Ce qui n’a pas gâché la cérémonie réservée à une classe de personnalités. La dernière cérémonie publique remontant à 2019 où Ali Bongo bien que victime de son AVC, avait présidé la cérémonie avec l’omniprésence de la présidente de la Cour constitutionnelle. Depuis, la prestation des membres du gouvernement est un moment privé entre Ali Bongo, la Première ministre, ses ministres et les 9 juges constitutionnels.
Félicité Ongouori Ngoubili (Défense nationale), Raphaël Ngazouze (Formation professionnelle), Jean-Norbert Diramba (Tourisme), Jean-Pierre Doukaga Kassa (Économie numérique), Yves Fernand Mamfoumbi (Commerce), Édith Ekiri Mounombi-Oyouomi (Budget), Charles Mve Ella (Agriculture), Séverin Mayounou (Pêche) et Elvis Ossindji (Mines) ont été les premiers à se prêter à l’exercice devant Ali Bongo et la cour.
Les ministres délégués Stéphane Bonda (Eaux et Forêts), Huguette Abodo Yombiyeni (Économie numérique), Justine Lembimbi-Mihindou (Santé), Sidonie Moussirou (Énergie) et Max-Samuel Oboumadjogo (Enseignement supérieur) ont bouclé la cérémonie républicaine à huis clos. Un moment républicain de plus que s’est donc réservé l’exécutif gabonais. Ceci pouvant expliquer cela.
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