Makouké : Un jeune gabonais comme pris de folie, charcute sa nièce de 2 ans à la machette
Les habitants du district de Makouké, dans la province du Moyen-Ogooué (centre du Gabon), sont encore sous le choc d’une violence domestique d’une rare atrocité. Mercredi dernier, une fillette de seulement 2 ans a échappé de peu à la mort après avoir été sauvagement agressée à la machette par son propre oncle, dans une crise de folie apparente dont les motivations restent obscures.
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C’est une matinée ordinaire qui a viré au cauchemar derrière la maison familiale. Aux alentours de 8 heures du matin, Aubin Makita Makita, un Gabonais de 36 ans sans emploi, a, sans raison apparente, retourné une machette contre sa nièce, rapportent ce samedi nos confrères de L’Union.
Une intervention in extremis
La scène, d’une barbarie inouïe, a été interrompue grâce à la vigilance de la grand-mère de la victime (qui est également la mère de l’agresseur). Ses cris de détresse ont alerté le voisinage qui a promptement réagi. Les riverains sont parvenus à extraire la fillette ensanglantée des bras de sa grand-mère pour la conduire d’urgence au dispensaire d’Olam, avant de réussir à maîtriser le forcené. Ce dernier a été remis à la brigade territoriale de Makouké pour interrogatoire, un moment durant lequel il aurait simulé la folie.
Le bilan médical témoigne de la fureur de l’attaque. De source médicale, l’enfant a souffert de « trois larges plaies », dont deux entailles béantes d’environ 15 cm sur la région sous-orbitale, s’étendant sur les joues, et une troisième de 4 cm sur l’avant-bras. La violence des coups était telle que les plaies ont atteint une profondeur alarmante, touchant « la peau, le tissu cellulaire cutané, les muscles et les os sous-orbitaux ».
Face à l’ampleur des dégâts, l’équipe médicale du dispensaire d’Olam a dû procéder à une intervention d’environ deux heures sous anesthésie locale. Des sutures complexes « en trois plans » (aponévrotique, sous-cutané et épidermique) ont été nécessaires pour tenter de préserver l’esthétique du visage de l’enfant.
Pronostic vital engagé, puis rassurant
Après les premiers soins, la victime a été évacuée vers l’hôpital Albert-Schweitzer de Lambaréné pour une prise en charge plus poussée. Fort heureusement, après échange avec le service de chirurgie, le médecin du dispensaire d’Olam a pu confirmer que le pronostic vital de la victime. est « bon ». Si la vie de l’enfant est sauve, elle restera marquée physiquement et psychologiquement par la folie meurtrière d’un proche, tandis que la justice devra désormais faire la lumière sur les raisons de ce déchaînement de violence.
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