Nominations : Bilie By Nzé devient Premier ministre, Ossouka Raponda vice-présidente
C’est là la teneur de deux décrets présidentiels rendus publics ce 9 janvier après-midi par le secrétaire général de la présidence gabonaise Jean-Yves Teale. Ali Bongo a décidé de confier les clés de son gouvernement à son fidèle serviteur Alain-Claude Bilie By Nze et de reloger la sortante à la vice-présidente du pays. Deux promotions pour deux hommes qui ne tarissent pas de louanges pour l’actuel locataire du palais présidentiel en ordre de bataille pour un éventuel 3e mandat à la tête du Gabon.
C’est fait ! Après une dizaine d’années au gouvernement, Alain-Claude Bilie By Nzé a enfin été nommé ce lundi Premier ministre du Gabon. Un poste qu’il occupait déjà quelque peu en ayant été nommé lors du dernier remaniement vice-premier ministre. Une promotion tant attendue par l’homme politique originaire de Makokou (Ogooué-Ivindo) qui croit contre vents et marées au leadership d’Ali Bongo. Il a été chargé de former un nouveau gouvernement dans les meilleurs délais.
La lecture des deux décrets présidentiels
« Grand merci au président Ali Bongo pour cette immense confiance. C’est avec humilité et responsabilité que j’entends conduire l’action du gouvernement à l’écoute de tous, dans la recherche du bien commun », a déclaré sur Twitter le nouveau Premier ministre gabonais..
L’autre surprise du jour est sans nul doute l’arrivée de l’ex Première ministre à la vice-présidence du Gabon. Un poste resté vacant depuis l’éviction de Pierre-Claver Maganga Moussavou en septembre 2021 sous fond du scandale du Kevazingo. Rose Christiane Ossouka Raponda devient ainsi la première femme à occuper ce poste dont les attributions sont flous sinon quasi-inexistantes. N’exerçant que des fonctions et des missions que le président voudra bien lui confier.
Avec ces deux promotions, Ali Bongo tente de reprendre la main sur l’agenda politique ponctué par des élections générales et l’annonce d’une concertation avec l’opposition en vue de scrutins apaisés. Un vœu pieux que le pays n’est jusque-là pas parvenu à atteindre malgré de nombreux dialogues politiques dont les textes d’application manquent trop souvent à l’appel pour reformer en profondeur le système électoral gabonais.
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