Port-Gentil : La mairie bannit les fleurs factices dans les cimetières, la veille de la Toussaint
Face à l’envahissement des sépultures par des fleurs artificielles, le cimetière municipal de Port-Gentil, situé derrière Gabon Télécom, adopte une nouvelle réglementation. Le délégué spécial, Pierre Rizogo Rousselot, a décidé d’interdire l’usage de ces ornements synthétiques, citant leur impact environnemental néfaste et leur difficulté d’entretien. Cette mesure vise à redonner un aspect naturel aux tombes et à limiter la pollution générée par les microplastiques des fleurs artificielles.
À l’approche de la Toussaint, cette interdiction suscite des réactions variées. La municipalité rappelle que les fleurs artificielles, non biodégradables, représentent des déchets coûteux à gérer et polluants. Les familles sont désormais encouragées à privilégier les bouquets de fleurs naturelles, une initiative qui contribue à la préservation de l’environnement tout en embellissant les lieux de recueillement de façon écoresponsable.
Toutefois, cette décision soulève des inquiétudes parmi les habitants, notamment en raison du coût élevé des fleurs naturelles et du risque de vol. « Un bouquet peut coûter jusqu’à 10 000 FCFA, et il en faudrait plusieurs pour honorer dignement nos défunts, » déplore une habitante. Malgré ces réticences, la commune entend faire respecter cette réglementation pour que le cimetière municipal reflète une nouvelle approche durable et respectueuse de l’environnement.