Viol sur mineure

Port-Gentil : Un enseignant gabonais jeté en prison pour avoir abusé d’une élève de 17 ans

Port-Gentil : Un enseignant gabonais jeté en prison pour avoir abusé d’une élève de 17 ans
Port-Gentil : Un enseignant gabonais jeté en prison pour avoir abusé d’une élève de 17 ans © 2024 D.R./Info241

Les viols de mineurs sont de plus légions dans le monde scolaire gabonais. Un enseignant d’une vingtaine d’années du lycée Bac Aviation de Port-Gentil est tombé la semaine dernière dans les mailles du filet de la police judiciaire pour viol présumé sur une élève de 17 ans. Avec un complice, il aurait abusé de la jeune élève qui a vendu la mèche à la justice. Le professeur pédophile a été écroué ce lundi 19 février alors que ses soutiens crient à la machination.

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C’est l’un des faits divers qui défraie la chronique ces derniers jours à Port-Gentil. Le Tribunal pour enfants a récemment mis la main sur un couple d’enseignants pédophiles affamé de jeunes filles fraîches. Le lundi 12 février, à la faveur d’une tournée dans le cadre de la campagne de lutte contre le harcèlement et les agressions sexuelles dans les différents établissements de la capitale économique, la juridiction pour mineurs a été saisie par voie anonyme, d’un acte de viol sur mineur à l’endroit d’une élève de 17 ans.

Des prédateurs sexuels tapis dans l’ombre

Les mis en cause sont Gontrand Mintsa et Cédric Nkoghe, deux enseignants nouvellement affectés cette année dans ce lycée publique de la capitale économique gabonaise. Selon plusieurs sources consultées par Info241, la jeune fille a avoué aux enquêteurs que l’un de ces deux profs s’est entêté pour arracher son numéro de téléphone. Ensuite, l’adulte aurait envoyé plusieurs messages sexuels à l’adolescente. Parmi ces messages érotiques échangés sur WhatsApp, on note : « Vous voulez juste sortir avec moi et me jeter comme un chiffon ? », s’est questionnée la victime. « Je te dis non ! C’est ma parole ! », rétorquera l’enseignant.

La prison centrale de Port-Gentil où séjourne l’enseignant

En couple à distance, le professeur Gontrand Mintsa a échangé avec l’élève dans un bistrot de la place quelques jours après avoir obtenu son numéro téléphonique. L’objectif étant qu’elle soit rassurée des bonnes intentions de cet homme de près de 30 ans. Sur place, elle va se rendre compte qu’un second enseignant est mêlé à cette affaire de séduction amoureuse. Le complice, un un professeur d’anglais, aurait remis à son collègue la clef de sa chambre pour que les deux tourtereaux puissent aller se reposer afin d’avoir une intimité parfaite.

Le pot aux roses

Loin des regards, il a abusé sexuellement de la jeune fille qui en rentrant chez elle s’est plainte de douleurs atroces au niveau du bas-ventre. Estimant avoir accompli l’acte sexuel avec honneur, bravoure et félicité le professeur proposera à la mineure une seconde partie de jambes en l’air, une proposition qu’elle aurait balayé du revers de la main suite à la terrible expérience qu’elle avait endurée. « Salut comment vas-tu ? Tu ne m’écris plus pourquoi ? », demande le formateur à la demoiselle qui réplique : « C’est parce que je ne veux plus de cette relation. Vous m’avez traumatisé que je ne mange plus, je ne bois plus ».

Une défense qui a, toutefois, surpris les autorités judiciaires compétentes, lesquelles ont immédiatement ouvert une enquête avant de procéder à l’interpellation des présumés enseignants-pédophiles. Gardés à vue au commissariat central de Port-Gentil pour être interrogés, les mis en cause ont catégoriquement nié les accusations portées contre eux. Leur arrestation par les limiers de la police judiciaire a provoqué un soulèvement parmi les élèves, qui se sont rendus directement au Tribunal de première instance de Port-Gentil pour réclamer la libération de leurs formateurs.

La case prison

Le lundi 19 février, lors de leur placement sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Château, certains élèves ainsi que des membres du personnel enseignant ont accusé une « machination » visant à compromettre la carrière du jeune professeur, victime de la vindicte de ses collègues. Certaines personnes dénoncent un abus de pouvoir judiciaire et une mise en scène orchestrée par une enseignante ayant des vues sur ledit enseignant.

Bien qu’un des deux enseignants ait été libéré pour non-participation, le Tribunal pour enfants n’a pas souhaité commenter cette décision. Cette situation met en lumière la problématique du harcèlement et des agressions sexuelles en milieu scolaire, aussi bien entre professeurs et élèves que dans le sens inverse.

@info241.com
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