Port-Gentil : Une ONG offre une chapelle aux détenus de la prison centrale
C’est plus d’une centaine de personnes, sur invitation, qui a assisté ce lundi 20 mars en début d’après-midi, à l’inauguration de la chapelle de la prison centrale de Port-Gentil. Après l’inauguration il y a quelques mois du centre de santé, le tour est revenu à l’édifice religieux d’être inauguré, en présence d’un parterre de personnalités politiques, ecclésiastiques et civiles.
Une action à mettre à l’actif de l’Alliance chrétienne et missionnaire du Gabon par le biais de l’ONG Prison et hôpital pour Jésus Christ. L’objectif est d’offrir à chaque détenu, le droit d’adorer Dieu comme le précise l’article 1er alinéa 2 de la Constitution gabonaise. Celui-ci garantit une liberté aux groupes religieux, le droit de dispenser une instruction garantie à tous, sous réserve de l’ordre public.
Une vue de l’assistance
« Ces principes font de notre État, un État laïc permettant la cohabitation de plusieurs groupes religieux, reconnaissant à chacun la liberté même en étant incarcéré, d’avoir le droit d’adorer son Dieu », a déclaré le directeur de la prison centrale de Port-Gentil, le commandant Jean-Jacques Ona Mbengha. Avant d’ajouter : « Nous vous remercions pour votre engagement dans la resocialisation des personnes détenues. Je peux le témoigner, depuis que je suis arrivé, je vois vos œuvres. Recevez toutes nos félicitations ».
Une prière pour bénir les lieux
En effet, il était important qu’une telle initiative puisse enfin voir le jour dans ce milieu carcéral. Car il est à signaler que pas mal de détenus sont délaissés et abandonnés par leurs parents. D’où l’invite des autorités pénitentiaires de Port-Gentil afin que les parents des détenus s’impliquent pour que les personnes mises à la maison d’arrêt de Port-Gentil puissent prendre confiance en eux et se resocialiser rapidement afin d’éviter la récidive. Des messes seront célébrées dans les prochains jours.
La responsable de l’ONG lors de son discours
Cela témoigne parfaitement du fait qu’il n’y a point de culture sans culte. Cette œuvre est le fruit d’une vision de la présidente de l’organisation non gouvernementale datant de 2015. « C’est en 2015 qu’est née cette vision. Je me suis dit, si on va à la prison prêcher la parole de Dieu, on pourra réduire ces grands crimes. On ne se limitera pas qu’à la prison, mais aussi au niveau des hôpitaux », entrevoit la responsable de Prison et hôpital pour Jésus Christ’ Sostina Ndoumbou.
Une œuvre que les responsables de cette ONG comptent également élargir au niveau de l’hôpital régional de N’tchéngué. L’objectif sera de prier pour les malades, apporter un soutien aux familles ayant des parents dans des situations hospitalières graves mais surtout, évangéliser dans les salles d’hospitalisation et bien d’autres.
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