Présidentielle 2025 : 13 recours introduits par les recalés, décision finale attendue d’ici jeudi

Aurions-nous 17 candidats pour la présidentielle gabonaise du 12 avril ? La Cour constitutionnelle doit rendre, d’ici ce jeudi, sa décision sur les treize recours introduits par les candidats recalés à l’élection présidentielle. Ces derniers contestent le rejet de leurs dossiers par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER), qui avait jugé leurs candidatures non conformes aux exigences légales.

En effet, le 9 mars dernier, la CNOCER avait publié la liste des candidatures validées et rejetées. Parmi les motifs d’invalidation évoqués figurent l’absence d’acte de naissance des parents, la non-présentation de la quittance de dépôt de la Caisse de dépôt et de consignation (CDC), l’oubli du certificat de résidence, ainsi que l’absence de déclaration de biens. Face à ces décisions, treize candidats ont saisi la Cour constitutionnelle pour contester leur exclusion et tenter d’obtenir une réintégration dans la course présidentielle.
Le candidat Jean Remy Yama au cours de son audition hier
Dans le cadre de l’examen de ces recours, la Cour constitutionnelle a procédé ce lundi, à l’audition des candidats concernés. Parmi eux, Jean-Rémy Yama, président du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), a plaidé en faveur de sa réintégration, dénonçant une manœuvre politique visant à limiter la diversité des candidatures. D’autres candidats, comme Marlène Fabienne Essola Efoutmane, Alain-Sim Ongoumint Louamba et Michel Onguoumbi Loudah, ont également été entendus par les juges constitutionnels.
À ce stade, seuls 4 dossiers, dont ceux de Brice Clotaire Oligui Nguema, Alain-Claude Bilié-By-Nze et Joseph Lapensée Essingone, ont été validés par la CNOCER. La décision finale de la Cour constitutionnelle, attendue d’ici jeudi, pourrait soit confirmer ces rejets, soit ouvrir la voie à d’éventuelles réintégrations. En attendant cette décision capitale, les recalés et leurs partisans restent suspendus au verdict de la plus haute juridiction du pays, qui aura un impact direct sur la configuration du scrutin présidentiel.
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