Quand le mauvais état des routes et de la voie ferrée engendre une pénurie de sucre au Gabon
Depuis plusieurs semaines, le sucre fabriqué à Franceville (Haut-Ogooué, sud est) par la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf) manque dans les rayons. Une pénurie à mettre à l’actif du mauvais état des infrastructures routières en saison des pluies combinée aux ennuis de la voie ferrée au Gabon, à en croire la direction de l’entreprise privée.
Le bilan d’Ali Bongo en matière d’infrastructures routières et ferroviaires continue de frapper le portefeuille des consommateurs gabonais. Après déjà avoir été à l’origine de l’arrêt forcé des championnats nationaux de football National Foot 1 et 2, les perturbations de la voie ferrée sont visiblement plus nombreuses.
En démontre la pénurie de sucre observée dans la capitale gabonaise où le paquet d’un kg a flambé pour s’échanger désormais entre 1 500 et 2 000 FCFA. Une situation très dommageable pour le panier de la ménagère avec ce produit pourtant sur la liste des produits de première nécessité. La faute aux infrastructures routières et ferroviaires du pays.
« Nous distribuons environ 20 mille tonnes de sucre par an. 80 % de cette production est transportée par voie ferroviaire et 20 % par la voie routière », a indiqué Donald Ollo Nguema, directeur commercial de Sucaf Gabon cité par nos confrères de l’Union. Une pénurie qui aurait tout de même pu être évitée si l’entreprise recourait au transport aérien.
En attendant, les consommateurs sont invités à la patience ou à payer des prix de vente hors norme fixés par des spéculateurs. L’arrivée de la saison sèche permettrait de retrouver des routes enfin praticables pour l’acheminement de la précieuse cargaison de la Sucaf vers les ménages gabonais.
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