Consommation

Rappel des boîtes de sardines à l’huile Belle ville : La DGCCRF sur le terrain

Rappel des boîtes de sardines à l’huile Belle ville : La DGCCRF sur le terrain
Rappel des boîtes de sardines à l’huile Belle ville : La DGCCRF sur le terrain © 2022 D.R./Info241

L’antenne provinciale de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes de Port-Gentil, conduite par son directeur Florian Ndong, a initié ce vendredi une mission d’enquêtes et de repérage des boîtes de sardines de la marque Belle ville. Ce, suite à l’alerte émanant de la DGCCRF de Libreville concernant le rappel de ces boîtes de sardines à l’huile. Et pour cause, elles seraient impropres à la consommation du fait notamment de son taux élevé d’azote volatile, supérieure à la maximale de 60 mg par 100 mg de chair.

Moov Africa

À cet effet, une recommandation ferme a été donnée aux différentes administrations publiques déconcentrée de retirer ce produit du marché permettant de garantir la santé des populations. Ainsi, ce sont les marchés du Grand village, de la Balise, de Siby qui ont premièrement été visités. Puis, les grossistes se trouvant sur les grandes artères ont été eux aussi été contrôlés au peigne fin. « Ce matin (hier, ndlr) nous avons fait le tour des marchés et malheureusement dans les établissements dans lesquels nous étions, ce produit n’est pas présent. Nos équipes vont être sur le terrain également la semaine prochaine pour plus d’informations », a indiqué le DG provincial de la DGCCRF Florian Ndong.

Une vue des agents sur le terrain

Il faut dire que l’information a été largement ventilée sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours déjà. À ce stade, soit les grossistes n’ont pas importé ou commandé la marchandise au niveau de la capitale économique. Soit, les opérateurs économiques ont très certainement procédé à la dissimulation des stocks de boîtes de sardines ciblées. « Vraiment, il y a aucune trace. Nous avons échangé avec les opérateurs économiques, ces derniers nous disent qu’ils ne commercialisent pas cette marque de sardines. Certains ont dû se passer le mot. On ne trouve que d’autres marques sauf celle-ci », rajoute le DG provincial.

« On a entendu parler de ça dans la ville. Les gens disent qu’on ne doit pas vendre ça parce que c’est pas bon. Moi ici à Port-Gentil, je n’ai jamais vu ça. Mais à Libreville oui. Moi, mon message est de dire à mes autres frères commerçants de respecter les décisions du gouvernement. Car c’est très important pour nous et la population du Gabon. Je les invite à sensibiliser les autres à côté d’eux », a lancé Massiga Touré, commerçant implanté au quartier Chic dans le 2e arrondissement. Tout compte fait, la DGCCRF invite par cette action les populations à être prudentes, non seulement concernant les produits Belle Ville, mais surtout, sur les autres produits à travers des contrôles simples de vérification comme par exemple : la date limite de consommation pour ne citer que celle-ci.

La vérification des étables

Dans cette mission d’urgence, il était aussi question pour la brigade, de jeter un coup d’œil sur les différents prix de l’eau de table Aning’eau de 10 litres. Tout simplement, parce que actuellement il y a bien entendu une promotion qui aurait débutée courant novembre pour prendre fin le 15 février prochain. De ce fait, son prix passe de 2 000 FCFA à 1 500 FCFA. Et donc, cette double enquête proviendrait des plaintes des consommateurs qui regrettent que les prix promotionnels à d’autres cieux, ne sont pas respectés par les revendeurs.

« Les tenanciers des boutiques nous ont fait comprendre que ce produit est à 1500, 1400 ou 1200. Nous pensons que nos équipes vont continuer à vérifier ça sur le terrain y compris pour la boîte de sardine Belle ville. Nous allons continuer à scruter ce produit-là sur le terrain. Les contrevenants seront sanctionnés », prévient l’antenne provinciale de la DGCCRF. Partie pour un problème bien spécifique, cela n’a pas empêché également qu’elle regarde les autres problèmes, notamment les produits surgelés stockés dans les congélateurs.

Effectivement, la réglementation oblige les commerçants à afficher l’étiquette informative permettant aux acteurs de cette entité de facilement se retrouver. Malheureusement chez certains, la négligence perdure et gagne de plus en plus du terrain. En termes de conservation des produits, d’informations aux clients et de publicité des produits (prix), la DGCCRF s’est attelée à leurs donner des recommandations strictes et précises. Les récidivistes sont prévenus.

@info241.com
Moov Africa

Newsletter de Info241.com

Inscrivez-vous maintenant pour recevoir notre newsletter quotidienne


Info241.com s'engage à ne pas vous envoyer de messages non sollicités. Si vous changez d'avis, vous pourrez vous désabonner de cette newsletter à tout moment.

Commenter l'article