Élections 2023 : L’opposition et la société civile à Port-Gentil dénoncent plusieurs manquements
Manque de timbres, manque des bureaux du CGE, manque des responsables de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) etc, voilà les points qui ont été dénoncés, le lundi 10 juillet à Port-Gentil par le collectif des partis politiques et mouvements de l’opposition ainsi que de la société civile.
C’est une sortie inattendue qu’a effectué hier à Port-Gentil, dans la salle polyvalente du siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), le collectif de partis politiques et mouvements de l’opposition ainsi que de la société civile. Constitués de l’UN, du RPM, de Réagir, de Gabon Nouveau, du Mouvement des citoyens, d’Osons le changement, de l’Adere, du R.R.R et le MCF et bien d’autres, ces partis politiques ont dénoncé plusieurs manquements.
Une vue des personnes présentes à ce point de presse
Parmi eux « l’absence des bureaux dans la province de l’Ogooué-Maritime du Conseil gabonais des élections (CGE). Nous constatons pour le regretter le manque de timbres dans la capitale économique pour légaliser tout document administratif hormis ceux de 10 000 FCFA de 200 FCFA. Nous constatons et dénonçons également l’absence de tout document administratif relatif aux élections ainsi qu’un guichet unique de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite », a fait savoir le représentant du collectif des partis présents à la déclaration, Guy Roger Aurat Reteno.
« De ces constats précités, nous interpellons les autorités à prendre à prendre leurs responsabilités, pour proroger la date de dépôt de candidature, pour mettre une meilleure organisation des membres du CGE », souhaite le vice-président de Réagir, Guy Roger Aurat Reteno. De tout ce qui précède, le collectif a surtout interpellé l’opinion nationale et internationale des conséquences qui pourraient en découler si rien n’est fait, pour des élections transparentes et apaisées.
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