Marcel Eloi Rahandi Chambrier, arlequin politique et premier médecin gabonais
En Afrique, nombreux sont les hommes qui ont maintes fois combattu des systèmes politiques taxés de corrompus et d’autoritaires, puis les ont rejoints sans sourciller. Au Gabon, pays considéré comme étant « la cendrillon d’Afrique », Marcel Eloi Rahandi Chambrier (1933-2020) a été l’un des adeptes de ce revirement idéologique, lui qui était un nationaliste engagé pendant et après ses études, et un des premiers diplômés africains en médecine. Il est devenu l’un des co-fondateurs avec Omar Bongo, du parti et du régime qui gouvernent de main de fer le Gabon depuis plus d’un demi-siècle sans espoir d’alternance et de démocratie véritables.
Naissance
C’est au quartier Glass, précisément au village Olamba situé dans la ville de Libreville que voit le jour, un 1er décembre 1933, Marcel Eloi Rahandi Chambrier. Sa mère était mpongwè, de la lignée du souverain mpongwè Antchuwé Kowé Rapontchombo communément appelé le roi « Denis » Rapontchombo. L’identité de son géniteur demeure inconnue, il a été reconnu par son oncle Charles Chambrier Ogandaga.
L’ancien président de l’Assemblée nationale gabonaise
En effet, des informations sur la toile font état de ce monsieur qui a 24 ans, fut condamné à la cour d’assise de Seine et Oise (ancien département français dissous en 1968 attribué aujourd’hui au département des Yvelines) en date du 22 juillet 1926 pour une tentative d’assassinat et un vol de 100000 francs commis à Senneville (municipalité canadienne de village de l’agglomération de Montréal au Québec). Pour l’heure, rien n’est officiel mais tout porte à croire que ce Marcel Edgar Chambrier aurait une connivence parentale avec Marcel Eloi Rahandi Chambrier.
Vie de famille
Marcel Eloi Rahandi Chambrier a été le père d’environ une vingtaine d’enfants (ils seraient au nombre de 18). Il a été marié à une dame du nom de Rosie Aremon, originaire d’une famille fastueuse du Bénin. Il a eu quantité de petits fils et de petites filles et a été, le patriarche d’une armada de lettrés, certains travaillant même au sein de la polyclinique qu’il mettra sur pied en 1967.
Cursus
C’est à la très populaire école catholique de l’époque « Montfort » que le jeune Chambrier fit ses études primaires. En ces temps, ce célèbre établissement était la référence en matière de formation et a pratiquement accueilli en sons sein, l’ensemble de l’élite gabonaise sur en dehors du territoire avant les années 1960. Sans grand soucis, il finit son parcours primaire avec à la clé son Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (CEPE). Ensuite, Chambrier poursuit ses études secondaires en France au lycée Michelet de Vanves, établit en région parisienne. Il y obtient son baccalauréat. Son parchemin en poche, il intègre la faculté de médecine de Paris.
Etant intelligemment remarquable et s’appuyant sur l’aisance expressive et la conviction de son raisonnement, même quand il ne maîtrise ni le sujet ni l’épreuve quels qu’ils soient, Marcel Eloi Rahandi Chambrier ne passe pas inaperçu pour ses professeurs d’université ainsi que pour ses amis et collègues d’Afrique ; un véritable moulin à paroles qui intrigue et insupporte souvent ceux qui l’écoutent, mais qui sait aussi user de persuasion et de moyens oratoires pour rallier d’autres à sa cause. Il est brillant et c’est à juste titre qu’il finit par être couronné du diplôme de docteur en médecine assorti de certificats dans les branches « hématologie » et « coprologie ». Il a le mérite à l’époque d’être l’un des tous premiers africains à devenir docteur sous l’ère contemporaine ainsi que le premier docteur de sa patrie le Gabon.
Du noble côté du combat
En 1957, Marcel Eloi Rahandi Chambrier est toujours étudiant en France mais s’intéresse, comme la quasi-totalité des étudiants du continent africain, à l’aspect politique de son pays. Bien qu’il songe comme bon nombre de gabonais à voir le Gabon accéder à l’indépendance, pour lui comme tant d’autres, le gouvernement de Libreville est corrompu et est aux ordres de l’Hexagone. Une transition longue et douloureuse de territoire de l’empire français, à celui d’Etat autonome pour finir à celui de république à part entière est inéluctablement vouée à l’échec dans le long ou le moyen terme car les acteurs de cette marche vers la « liberté » vont sur la table des négociations en ne prêchant que pour « leurs cathédrales », afin de préserver et d’accentuer leurs privilèges personnels.
La France ne cèdera ses « propriétés » que s’il elle en est toujours propriétaire mais de manière tacite ; c’est un peu en général, la synthèse du procédé français dans sa vision inchangée de faire de ses colonies, sa « chasse-gardée ». Chambrier décide alors de militer ardemment au sein de l’Association générale des étudiants gabonais (AGEG) puis, il se retrouve dans les rangs de la puissante Fédération des Etudiants d’Afrique noire francophone (FEANF) dans laquelle il se hisse comme un des membres du comité exécutif, piliers de son fonctionnement. Notons qu’à l’époque, toutes les personnes faisant partie de ladite fédération était persona non grata dans leurs pays respectifs et même chez « Marianne » car elle était taxée de nationaliste des fois de chauviniste.
A la fin de ses études universitaires, il est approché par la représentation du Gabon à Paris pour exercer au Gabon, comme Directeur Général de la santé publique puis comme ministre de la santé, sous l’injonction du président Léon Mba. Il s’y refuse. Grand est son étonnement de se voir contacter par le résident qui, étant bien informé des activités associatives et syndicales de certains lettrés gabonais, n’a pas daigné l’ignorer à la vue des oppositions qui les éloignaient l’un de l’autre. Frustré et se sentant insulté, Léon Mba dépêche des agents pour lui mettre le grappin en France.
Il n’eût son salut qu’en ayant été prévenu au moyen d’un message le prévenant de son arrestation imminente. Une histoire ahurissante relate que c’est à « l’intérieur d’une tête de poisson fumé que le message lui avait été transmis », à la suite duquel il prit la fuite, direction la Gironde dans le Sud-Ouest de la France ; il faut aussi souligner que Chambrier coulait des jours heureux à Paris, lui qui gagnait assez convenablement sa vie, avec son propre moyen de locomotion, il n’avait pour l’heure rien à envier à un salarié ou à un fonctionnaire gabonais. Quoi qu’il en soit, Marcel Eloi Rahandi Chambrier finit par rentrer à Libreville en 1963 de son gré et continua sur place son combat pour la réelle autodétermination de sa chère patrie. Son patriotisme et la virulence de ses propos font de lui, l’une des « main target » du régime Mba.
En 1964, du 17 au 20 février, le Gabon est secoué politiquement : le pouvoir de Léon Mba vient d’être ébranlé par un coup d’état fomenté par des jeunes officiers des forces armées gabonaise et quelques politiciens en tête desquels Jean-Hilaire Aubame. Marcel Eloi Rahandi Chambrier est nommé dans le gouvernement de transition pour occuper les fonctions de ministre de la santé qui est dirigé par le même Aubame. Mais la victoire ne sera que de courte durée. La France par l’entremise de son président, Charles De Gaulle, décide de secourir son affidé qui s’est toujours démené pour égayer et satisfaire son « employeur » à qui le refus n’est pas envisageable.
Les auteurs du coup d’Etat, même ceux qui n’y ont pas participé activement mais dont les noms ont été rattachés au putsch lors de la constitution du gouvernement de transition ou en ayant pris favorablement position suite à sa mise en place sont interpellé et enfermés en attendant leur procès. Lors dudit procès se déroulant dans la ville de Lambaréné, Marcel Eloi Rahandi Chambrier écope de dix ans de prison ferme pour complicité car il avait accepté de faire partie du gouvernement des putschistes. De toute façon, Chambrier restait droit dans ses bottes, lui qui ne se fourvoyait quasiment pas voire jamais et dont le franc-parler était toujours intact.
L’« inexplicable » trahison
Quand Léon Mba décède officiellement d’un cancer en France, Albert Bernard Bongo le succède. L’une de ses premières décisions fortes est de gracier tous les auteurs du coup d’Etat de 1964 condamnés lors du procès de Lambaréné. Bongo veut ramener la sérénité et l’entente dans le pays, mais ils n’abandonnent pas pour autant la politique françafricaine de son prédécesseur Léon Mba. Bien au contraire, il l’appelle de tous ses vœux et la renforce profondément. En mars 1968, le président Bongo matérialise son ambition politique de toujours : réunir les gabonais des différentes ethnies du pays dans un seul et même parti politique.
Chambrier, en renfort du régime d’Omar Bongo
Pour ce faire, il décide de rendre illégaux toutes les autres formations politiques. C’est ainsi que le 12 mars 1968, le Bloc Démocratique Gabonais (BDG) de Léon Mba Minko est renommé Parti Démocratique Gabonais (PDG) et est fondé à Koulamoutou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Lolo. Officiellement, le parti a pour idéologie le conservatisme et a à sa tête Bernard Bongo, Georges Rawiri et tenez-vous bien, Marcel Eloi Rahandi Chambrier ; Léon Augé étant l’idéologue du parti et le plus discret. Chambrier est présent lors de la création du parti. Il a en effet été approché par Omar pour qu’ils s’unissent et construisent le pays ensemble mais les deux protagonistes s’étaient déjà rencontrés en France, quand Chambrier était encore étudiant à Paris.
Dans les rangs de l’opposition (muselée au pays et active au-delà des frontières) et des mouvements nationalistes, grande est la déception de voir un autre maillon de la grande chaîne de l’intelligentsia africaine se disloquer de lui-même pour pactiser avec le « diable ». Il faut dire que c’était courant à cette époque de surcroît en Afrique noire. Les « éclairés » gabonais n’étaient pas en reste, plusieurs n’ont été que des girouettes politiques tentant toujours de travestir les faits en mettant en avant le fameux « intérêt supérieur de la nation au-dessus des clivages politiques ».
Nul n’ignore que ce ne fut qu’une affaire de gros sous au détriment du bien-être de la plèbe. Se muer en défenseur des moins nantis et des nécessiteux était l’argument par excellence pour s’attirer les convoitises de la part du directoire étatique. C’est ainsi qu’en acceptant la main-tendue du camp ennemi, Marcel Eloi Rahandi Chambrier est devenu l’un des puissants bras armés du PDG et l’un des plus dévoués collaborateurs de Albert Bongo, en dépit des scissions et autres perturbations politiques qu’a connu le pays après son ralliement dans la majorité.
Parcours professionnel
Marcel Eloi Rahandi Chambrier commence sa carrière en tant qu’externe dans plusieurs établissements sanitaires de Paris 1957 à 1963, ce qui relevait du « miracle » tellement il était rare qu’un noir africain exerce sa profession en France et de surcroît à Paris. Quand il revient au Gabon en 1963, il est affecté à l’hôpital général de Libreville. Son savoir-faire est intact, lui qui s’est perfectionné en exerçant dans les hôpitaux parisiens. Mais le travail est laborieux et harassant. Il manque souvent de matériel et le personnel soignant manque à l’appel. Pour lui, il faut que l’Etat investisse davantage dans le secteur de la santé, et son franc-parler est une nouvelle fois mis à contribution. Il s’active alors dans la formation des volontaires et des équipes existantes qui manquent évidemment de compétences.
Son statut de premier docteur en médecine est mis à contribution, les professionnels de santé qualifiés de son acabit ne courent pas les rues durant cette période au Gabon. Le Docteur (Dr) Chambrier, pratiquant désormais sa profession à temps plein est désormais sous le feu des projecteurs. Spécialisé aussi en pédiatrie et étant aussi le premier du genre au Gabon, il formera un grand nombre de jeunes gabonais tout comme l’a fait Azizet Fall N’Diaye, une des premières sages-femmes gabonaises avant lui. En 1967, il est nommé médecin en chef. Le Dr Chambrier a occupé le poste de président de l’ordre des médecins gabonais de 1968 à 1974. En parallèle, il exerçait aussi la profession d’exploitant forestier dans le canton Bokoué à Ntoum, où ses oncles étaient installés.
Vie politique
Le Dr Marcel Eloi Rahandi Chambrier a été plusieurs fois ministre au Gabon dans les gouvernements de Léon Mebiame et de Casimir Oyé Mba suite à sa relation privilégiée avec le président Bongo. Il a été entre autres ministre de la justice, garde des sceaux et ministre de la santé. Lors de la conférence nationale en 1990, il a été l’un des seuls partisans du PDG à rester fidèle au parti en le défendant bec et ongle, en assumant et en reconnaissant toutes les « charges » retenues contre les dirigeants pédégistes qui s’étaient adonnés à une gestion scabreuse des deniers publics et à des pratiques antidémocratiques, totalement aux antipodes de leur entité politique qui n’était démocratique que de nom. De toute façon, le toubib avait la réputation d’être un « bon bec », acerbe et impénitent.
Au sein de son parti le PDG, il a été secrétaire à la propagande et animait à l’époque le journal de sa formation politique du nom de « Dialogue ». Grand militant du PDG et se vantant régulièrement d’avoir contribué à son règne et à son édification, Il a été député de ce parti durant plusieurs années et a finit par être président de la chambre basse du parlement, l’assemblée nationale, d’avril 1993 à mai 1996 après que Jules-Aristide Bourdes Ogouliguende n’ait décidé d’y démissionner. Dès 1998, il va se retirer de la vie politique.
Un héritage médical : la polyclinique « Dr Chambrier »
Fondée en 1967, la polyclinique « Dr Chambrier » est la première structure de santé privée du Gabon. Il l’a dirigé 10 ans durant. Pour ériger sa clinique, le Dr Chambrier avait reçu le soutien financier de la famille de son épouse, Rosie Aremon, qui était originaire du Bénin et issue d’un milieu cossu dudit pays. S’appuyant aussi sur l’apport financier de ses consanguins de la communauté mpongwè, il avait tout de même contracté un crédit à la Banque Gabonaise de Développement (BGD).
La polyclinique « Dr Chambrier » est un acteur important dans le domaine sanitaire. Elle est composée de sept grand service notamment les services pédiatrie, chirurgie, cardiologie, gynécologie-obstétrique, réanimation, néonatalogie et imagerie médicale ouverts H-24.
Bénéficiant d’équipements importants et de qualité, son professionnalisme, son expertise médicale, son accueil et sa disponibilité précèdent sa notoriété. Elle est aujourd’hui administrée par la Société de Gestion des Hôpitaux et cliniques (SOGEHO) conventionnée par un système permettant de ne pas avoir à avancer la part remboursée par une assurance maladie lors d’une consultation maladie par exemple. C’est ce que l’on appelle dans le milieu « le tiers payant ».
L’archidiocèse de Libreville avait rendu un vibrant hommage à la polyclinique « Dr Chambrier », le 11 février 2015, à l’occasion de la 23ème journée mondiale des malades. Ce diocèse dont l’ordinaire a le titre d’archevêque s’était en effet atteler à remercier ladite structure sanitaire pour son accompagnement en matière de soins et de services de santé permanents, et ce depuis 1967, envers femmes, hommes et enfants vivant ou étant de passage au Gabon. Mais aussi, pour son implication dans la vie chrétienne en mettant à disposition de tous, une chapelle en son sein, chose inédite dans une entité privée de santé.
Dernières clairvoyances politiques
En 2009, le Dr Chambrier avait à nouveau été vertement critiqué pour avoir été l’un des rares caciques du PDG à approuver, au cours de la cérémonie d’investiture du candidat du parti pour la présidentielle, le passage en force d’Ali Bongo Ondimba (ABO) qui n’était pourtant pas le candidat légitime du PDG pour briguer la magistrature suprême. A la veille de la présidentielle de 2016, il prend ses distances avec le PDG surtout avec ABO. Il rejoint la formation politique (RHM) de son fils Alexandre Barro Chambrier (ABC) dans laquelle il occupe le poste de président d’honneur.
Les observateurs politiques avertis verront dans cette volte-face, un sentiment de mépris et de colère envers le président sortant. En cause, la course à la mairie de Libreville en 2013. En effet, ABO avait pesé de tout son poids pour qu’accède à la tête de l’hôtel de ville de Libreville, dame Rose Christiane Ossouka Raponda qui est l’actuelle Première ministre, chef du gouvernement gabonais au détriment d’ABC. Et pourtant tous les voyants étaient au vert pour ABC qui avait ouvertement dénoncer une fraude éhontée de la part du pouvoir.
A la suite des violences post-électorales qui ont émaillées les élections de 2016, les tensions sont vives et des fraudes sont constatées par l’opposition, même la mission d’observation de l’Union Européenne l’affirme. Une fois de plus, les gabonais ont été roulés dans la farine de la part du clan Bongo et de ses nombreux alliés tant visibles qu’invisibles. En 2016, le Dr Chambrier appartenant au Collectif des Anciens Cadres, Notables et Dignitaires de la République (CACNDR) monte au créneau et tente d’apaiser le pays.
Tous jouent les pacificateurs pour atténuer et pacifier les relations entre opposition et majorité. En fin d’année 2018, le président gabonais, ABO, est victime d’un Arrêt Vasculaire Cérébral (AVC) à Ryhad, en Arabie Saoudite, et des informations font état de son décès. Il recevra des soins pendant un très long moment. Des mois plus tard, ABO rentre au pays mais des voix s’élèvent en relevant l’incapacité du président à continuer à diriger la nation suite à son état de santé qu’elles disent fébrile et instable. En mai 2019, le CACNDR dont fait partie le Dr Chambrier appelle alors à la constatation de la vacance du pouvoir. Lettre qui restera morte jusqu’à ce jour.
Disparition
Savourant tranquillement ses jours de vieillesse au sein de son domaine d’Ozangué à Libreville, le vieux Dr Chambrier se faisait de plus en plus rare. Rassasié certainement des jours passés sur terre et étant souffrant, Le Dr Marcel Eloi Rahandi Chambrier passe de vie à trépas, le vendredi 27 novembre 2020 à la suite d’une affection médicale, dans les locaux de la clinique dont il est le fondateur et l’éponyme.
C’est sous une pluie d’acclamations que le personnel médical formant une haie d’honneur de la polyclinique « Dr Chambrier » a tenu à dire adieu à celui qui est la genèse de leur présence en ce lieu hospitalier mythique pour bon nombre de gabonais. Il avait 87 ans. Les gens garderont de lui, son accoutrement toujours endimanché, ses prises de parole explosives et son goût pour les « délices raffinées de la vie ».
Hommage
Le président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso, a tenu à rendre un vibrant hommage au Dr Marcel Eloi Rahandi Chambrier en se rendant à sa résidence pour y rencontrer son fils Alexandre Baro Chambrier, homme politique influent du pays et acteur prépondérant de l’opposition gabonaise. C’était à l’occasion de sa participation au 18ème sommet des chefs d’Etats de la communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Ali Bongo Ondimba, président du Gabon, a aussi réagi au décès du vieux docteur en saluant sa mémoire. Jean Ping, figure principale de l’opposition gabonaise, a tenu lui aussi à se rendre au domaine du disparu pour compatir avec la famille et lui assurer de son soutien.
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