Ce mercredi 18 septembre à Libreville, la réalisatrice gabonaise Marlène Alene a dévoilé en avant-première son court-métrage intitulé Ovi lors d’une présentation en présence de la ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong.
Marlène Alene n’en est pas à son premier court-métrage. La réalisatrice et scénariste gabonaise a déjà écrit la minisérie Epopolia, diffusée sur la chaîne nationale, récompensée par le prix Unicef Bénin et sélectionnée pour l’atelier d’écriture Écrire à Bangui. Son film de soutenance avait également été sélectionné au First Short de Yaoundé en 2015. Avec Ovi, elle s’attaque à des problématiques sociales vécues par certains enfants en Afrique.
Un instantané de la cérémonie d’hier
Ovi raconte l’histoire d’une jeune Béninoise de 15 ans vivant avec sa mère, Fémi, dans la mangrove. Malgré leurs difficultés et l’absence de documents administratifs, Ovi rêve d’apprendre à lire. Lorsque son oncle, Ervé, l’emmène en ville pour travailler comme domestique chez le couple Mbala, sa vie bascule. Entre corvées incessantes et abus, Ovi découvre que le père de la famille Mbala est en réalité son père biologique. Cette révélation bouleverse les vies de tous et met en lumière le passé oublié de Fémi, une mère courageuse ayant sacrifié son avenir.
« Entre viol, maltraitance infantile et désolation, mon court-métrage de 26 minutes vise à exposer ces pratiques », explique la réalisatrice. Elle ajoute : « Lors de mon séjour au Bénin, j’ai constaté que les enfants travaillent très tôt pour subvenir aux besoins de leurs parents, souvent illettrés, villageois ou invalides. Ici, au Gabon, les affiches de recherche de servantes sont aussi fréquentes ».
Ovi est une production gabonaise de l’Institut gabonais de l’image et du son (IGIS), en langue française, avec au casting des vedettes du cinéma gabonais telles qu’Aisha Yamav, Gyldriss Lembourou et de jeunes talents émergents.
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