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Gabon : Alain Claude Bilie By Nzé, ce dangereux griot déchu qui refuse de prendre sa retraite !

Gabon : Alain Claude Bilie By Nzé, ce dangereux griot déchu qui refuse de prendre sa retraite !
Gabon : Alain Claude Bilie By Nzé, ce dangereux griot déchu qui refuse de prendre sa retraite ! © 2024 D.R./Info241

Qu’on se le dise, la soudaine métamorphose d’Alain Claude Bilie By Nzé (56 ans), le dernier Premier ministre de la dynastie Bongo, prête à sourire mais ne devrait en aucun cas être prise à la légère. Après avoir été un fervent soutien d’Ali Bongo et du règne de la famille Bongo jusqu’à ses derniers instants, l’enfant terrible de l’Ogooué-Ivindo refuse de prendre sa retraite bien méritée après plus de 20 ans de service. Depuis le début de la transition, il multiplie les interventions pour défendre le bilan aucunement reluisant de ses anciens « maîtres », tout en critiquant les nouvelles autorités de la transition. Tout pour tenter de se positionner comme le principal opposant au régime transitoire dirigé par le général-président Brice Clotaire Oligui Nguema.

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Alain Claude Bilie By Nzé refuse de quitter le monde politique gabonais. Depuis le 30 août, celui qui était autrefois un fervent défenseur d’Ali Bongo a changé de cap aussi rapidement qu’on changerait de crèmerie. Il semble déterminé à survivre coûte que coûte à la transition, en se façonnant une image d’opposant, alors même qu’il clamait haut et fort à l’assemblée nationale, lors de son discours de politique générale, que le Parti Démocratique Gabonais, voire la famille Bongo elle-même, n’était pas prêt à céder le pouvoir à d’autres Gabonais.

Bilie, l’éternel Kid

Celui qui avait une conception politique honteusement erronée de ce qu’est une nation et de la démocratie, des valeurs que le PDG et son gouvernement, sous sa direction, ont bafouées pendant des années, est soudain devenu le chantre de la démocratie et de l’esprit républicain qui a fait défaut au régime Bongo. Il refuse de reconnaître les années d’échec qui ont conduit au coup d’État du 30 août, surprenant ainsi des politiciens plus habitués à faire la fête qu’à prendre conscience des désastres qu’ils ont causés au peuple gabonais.

L’éphémère Premier ministre du régime Bongo

Depuis le début de la transition, il se présente désormais comme un novice en politique, ignorant apparemment ses années passées à travailler aux côtés d’Ali Bongo depuis son accession au pouvoir en 2009, d’abord en tant que porte-parole présidentiel puis en tant que Premier ministre. Un poste qu’il a occupé avec brio, puisque c’est sous son gouvernement, le plus éphémère de l’histoire du Gabon, que les pires réformes du code électoral gabonais ont été adoptées.

Un nouveau « démocrate » au passé entaché

Ces réformes controversées ont accentué les tensions politiques entre l’opposition et la majorité, notamment en imposant le couplage des élections présidentielle et législatives pour tenter de sauver dans les urnes le soldat Ali Bongo. Une stratégie politique qui a eu l’effet inverse en unifiant le peuple derrière la candidature consensuelle d’Albert Ondo Ossa. Pire encore, elle a contraint les militaires, pourtant habitués à soutenir le régime, à s’opposer au plan macabre ourdi par Bilie Bi Nzé et ses complices contre le Gabon, la démocratie et la république.

Le dignitaire du régime déchu alors au sommet de son règne politique au gouvernement

L’enfant terrible de l’Université Omar Bongo a réussi, en seulement 220 jours, à faire tomber un régime hégémonique par son manque de clairvoyance politique, lui qui se croyait être le meilleur stratège politique du Gabon. Mais depuis la chute de son mentor, lui et ses collègues du directoire du PDG n’ont pas hésité à faire chuter Ali Bongo en le forçant à quitter la direction du parti. Quelle étrange loyauté envers Ali Bongo que de lui infliger ainsi un deuxième coup d’État au sein de son propre parti familial.

Verdict du peuple : retraite forcée !

À moins d’être né après le 30 août 2023, Alain Claude Bilie By Nzé devrait se rappeler les 14 années gaspillées aux côtés d’Ali Bongo. Des années où ses soudaines nouvelles idées pour un Gabon nouveau auraient dû voir le jour. Déchu de son piédestal, il tente malheureusement de survivre à sa propre mort politique. Il semble incapable de comprendre que les recommandations du Dialogue national, où d’autres Gabonais ont également eu l’opportunité de penser à l’avenir du Gabon, ont décidé de le reléguer, lui et ses semblables, au second plan pour les trois prochaines années.

Au lieu d’accepter le verdict du peuple, il tente même de se présenter comme une sorte de sauveur en jouant le rôle de l’opposant modèle, alors qu’il ne possède ni la stature ni l’intelligence politique nécessaires. Après avoir trompé le peuple pendant tant d’années en servant les oppresseurs, il devrait savoir prendre du recul. Mais l’éphémère Premier ministre semble incapable de se défaire de sa soif de pouvoir et de son existence politique ratée malgré de nombreuses tentatives. Une vérité qu’Alain Claude Bilie By Nzé, griot d’Ali Bongo, doit accepter s’il se prétend réellement démocrate.

@info241.com
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