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Crise au PDG

Ali Bongo victime d’un second coup d’Etat, cette fois à la tête du PDG !

Ali Bongo victime d’un second coup d’Etat, cette fois à la tête du PDG !
Ali Bongo victime d’un second coup d’Etat, cette fois à la tête du PDG ! © 2024 D.R./Info241

Avec la destitution d’Ali Bongo actée par lui-même ce 7 mars de la présidence du Parti démocratique gabonais (PDG, renversé le 30 août), c’est le principal instigateur de ce mouvement, Alain Claude Bilie By Nzé, qui jubile. L’ancien Premier ministre pourtant à l’origine de la chute, hérite des prestigieuses fonctions de second vice-président du parti, derrière le dinosaure Paul Biyoghe Mba. Alvec la nomination d’un nouveau directoire, Ali Bongo a ainsi été vomi par les cadres de son parti.

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La course à la succession d’Ali Bongo au sein du PDG est grandement ouverte, avec la cupidité politique de ses cadres l’ayant poussé à la démission au profit de leur propre survie en période de transition. En effet, après l’en avoir avisé hier, le « distingué camarade président » a été sommé de prendre la porte de la sortie. Un second coup d’État pour cet ex fils prodige de la famille Bongo qui avait hérité du parti familial à la mort de son père Omar Bongo.

Ali Bongo poliment éconduit de son propre parti

De ce remue-ménage, Alain Claude Bilie By Nzé sort grand gagnant de ce putsch. Lui qui avait depuis plusieurs jours lancé le pavé dans la mare de la destitution d’Ali Bongo. Alors que plusieurs cadres préféraient se murer dans un silence de cathédrale, n’osant pas franchir cet extrême. Une campagne de destitution rondement bien menée, qui a reçu finalement à l’unanimité l’assentiment de l’ensemble des instances de l’ex parti présidentiel. Celles-ci ont avalisé au pas de course, la destitution hors de tout congrès d’Ali Bongo.

Et la rencontre préalable avec ce dernier a révélé hier un Ali Bongo toujours frappé par la maladie, qui a cédé face à ce énième coup de force sans la moindre résistance. Celui qu’ils présentaient avant la présidentielle annulée du 26 août comme leur champion, est soudainement devenu persona non grata. La faute à la transition et surtout à l’appétit vorace de survie de ses cadres, qui aujourd’hui ont décidé à leur tour de le déposséder de la dernière parcelle de pouvoir qu’il détenait. Une perspective inenvisageable avant le 30 août fatidique !

@info241.com
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