Grâce à sa courte grève de la faim, Ali Bongo parvient à exfiltrer ses deux fils en Angleterre
Si les autorités gabonaises de la transition avaient nié début juin des accords en douce avec la famille Bongo en vue de leur évasion judiciaire, la récente grève de la faim d’Ali Bongo du 14 mai aurait porté quelques fruits. Selon RFI ce lundi, ce débrayage qui n’a duré que deux semaines a permis à l’ancien président de mettre à l’abri ses deux fils Bilal (25 ans) et Jalil Louis.
On en sait désormais plus sur les dessous de la grève de la faim d’Ali Bongo. Annoncée pour le 14 mai dernier, Ali Bongo a finalement repris de s’alimenter après seulement deux semaines, soit le 28 mai, juste avant le début du séjour en France de son tombeur le général Brice Clotaire Oligui Nguema.
Sylvia Bongo posant ici avec ses deux jeunes fils
Selon le média français, Ali Bongo aurait renoncé à ce mouvement d’humeur grâce à des proches qui l’auraient supplié d’arrêter. « L’ancien président serait en bonne santé, mais un de ses anciens kinésithérapeutes a été rappelé pour lui prodiguer des soins », indique sur son site internet RFI, citant des proches de la famille déchue.
De ce bras de fer avec les autorités de la transition, Ali Bongo a tout de même obtenu que ses deux fils Jalil et Bilal puissent quitter le Gabon. Ils ont ainsi pu rejoindre leur belle-sœur Léa Bongo Valentin, épouse de son fils aîné Noureddin, qui était elle aussi parvenue grâce à des pressions diplomatiques à s’exiler à Londres en Angleterre.
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