Libreville : Portée disparue, une fillette de 10 ans retrouvée violée et sans vie, dissimulée dans un sac

La capitale gabonaise est en émoi depuis ce mercredi, frappée par la cruauté de criminels qui courent toujours. Ce, après la découverte mardi soir du corps sans vie d’une fillette de 10 ans, Esther Ludivine Moussavou Eyang Mba, retrouvée morte, dissimulée dans un sac, abandonnée dans une zone boisée du quartier Bizango-Rails, au PK12. C’est dans la soirée, après une mobilisation intense de la famille et des internautes, que le corps sans vie de l’enfant, initialement recherchée via un avis largement diffusé sur les réseaux sociaux, a finalement été découvert dans des circonstances particulièrement troublantes.

Selon des témoignages recueillis sur place, la victime aurait été agressée sexuellement avant d’être placée dans un sac, bien que les autorités judiciaires n’aient, à ce stade, confirmé aucun détail sur les causes exactes du décès. La jeune fille, élève en classe de CM2, venait d’emménager avec sa famille dans les environs. Elle a été enlevée mardi en pleine journée, vers 10 heures, puis retrouvée plusieurs heures plus tard dans une broussaille, à proximité des rails.
La victime alors pleine de vie
Face à la gravité des faits, le parquet de Libreville a ouvert une enquête pour homicide et violences sexuelles sur mineure. Les services de police judiciaire se sont déployés sur les lieux pour procéder aux premiers relevés et recueillir des indices susceptibles de mener à l’identification des auteurs. Les investigations se poursuivent pour déterminer le déroulement exact des événements ainsi que les circonstances ayant conduit à ce crime d’une rare cruauté.
Ce drame remet en lumière l’impérieuse nécessité d’assurer la sécurité et la protection des enfants. L’article 84 du Code de l’Enfant en République Gabonaise énonce que : « L’État protège l’enfant notamment contre les atteintes sexuelles, l’exhibition sexuelle, le harcèlement sexuel, […] l’enlèvement, la détention et la séquestration arbitraire ». La famille de la victime, plongée dans la douleur, attend désormais que justice soit rendue, tandis que la communauté réclame que les forces de l’ordre mettent tout en œuvre pour interpeller les coupables.
La barbarie de cet acte choque et révolte tout un quartier, endeuillé et traumatisé. Ce dossier, désormais entre les mains de la justice, cristallise une nouvelle fois l’urgence de lutter efficacement contre les violences faites aux enfants et de garantir, sur tout le territoire, leur droit fondamental à la sécurité.
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