Le monde politique gabonais et universitaire sont en deuil. Le Pr Anaclet Bissielo a trouvé la mort ce 8 mai dans la nuit à Libreville des suites d’une maladie. Enseignant émérite de sociologie à l’Université Omar Bongo (UOB) où il a dirigé la chaire de l’Unesco, il avait été admis depuis plusieurs jours dans un établissement de soins de la capitale gabonaise.
L’infatigable artisan de l’alternance politique au Gabon, Anaclet Bissielo, n’est plus. L’annonce de sa mort à 65 ans ce lundi à 21h, a laissé sans voix ses proches, ses étudiants et toute la communauté universitaire. Souffrant, il avait été admis depuis vendredi dernier à SOS Médecin de Libreville pour divers maux. Certains de ses proches ont même évoqué la thèse d’un empoisonnement.
Ancien leader de la société civile, Anaclet Bissielo avait rallié le gouvernement d’Omar Bongo en 2009 en qualité de ministre de la Planification et de la Prospective. A la mort du l’ancien président gabonais, il aura été de tous les combats pour l’affermissement de la démocratie au Gabon. Il a notamment été l’un des artisans de la candidature unique de l’opposition lors de la présidentielle d’août 2016 autour de Jean Ping.
L’illustre disparu laisse derrière lui une famille biologique, politique et universitaire meurtrie par sa disparition. Plusieurs personnalités se sont depuis mobilisées pour lui rendre un ultime hommage. Parmi eux ses étudiants et pairs de l’opposition. « Oh ! Anaclet mon petit frère, tu es mort la veille de l’enrôlement, tout un symbole, un espoir », a réagi Edmond Okemvele Nkogho.
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