Pour soutenir la banque de sang de l’hôpital régional de Bendjé, dont les stocks sont très limités, la Conacce Chaplains a effectué un important don de poches de sang. Le dimanche 28 juillet, plus d’une vingtaine de membres de cette organisation onusienne ont offert leur sang pour sauver des vies.
Conduite par le colonel Lambert Edowiza, une forte délégation de la 6e promotion de la Conacce Chaplains Ogooué-Maritime s’est rendue à la banque de sang de l’hôpital de Bendjé. La 6e promotion de la Conacce Chaplains, dans son champ d’action sociale, a décidé de faire ce don de sang à l’hôpital départemental de Bendjé, souvent en manque de réserves en raison du faible nombre de donneurs."Au niveau de la banque de sang, les réserves sont vides, et certains groupes sanguins sont inexistants. Nous sommes là pour faire un don de sang", a expliqué la responsable du projet, Ida Flore Maroundou.
Photo de famille
Cette initiative, impulsée par le colonel d’aumônerie Lambert Edowiza, directeur Afrique anti-drogue et 2e vice-coordonnateur national, a également vu la présence du colonel-major d’aumônerie Gustave Mezui Ovono, coordonnateur national accrédité Conacce Chaplains Gabon, ainsi que des responsables de la Conacce Chaplains Littoral. Le 28 juillet, plus d’une vingtaine de membres, de différents groupes sanguins, ont donné leur sang à la banque de sang de l’hôpital de Bendjé. La Conacce Chaplains mène des actions sociales pour aider les personnes vulnérables depuis des années. C’est pourquoi elle a décidé de relever ce défi en donnant de leur sang pour sauver des vies. À travers cet objectif, la Conacce Chaplains compte marquer sa présence dans l’Ogooué-Maritime et au Gabon en général par des actions visant à améliorer le quotidien des populations en difficulté.
« Nous sommes là pour servir, pour soutenir les plus faibles, quel que soit l’endroit où se trouve le besoin. Les aumôniers de la Conacce Chaplains seront toujours présents et nous répondrons pour servir », promet Ida Flore Maroundou. La Conacce Chaplains est une organisation internationale de l’ONU, existant depuis plus de 20 ans, dont 5 ans au niveau national. C’est une organisation humanitaire à but non lucratif, reconnue par le ministère des Affaires étrangères. Elle s’occupe principalement d’actions humanitaires avec plusieurs départements en son sein, dont les juges de paix et les aumôniers anti-drogue.
« Nous avons mobilisé nos membres mais aussi des personnes de bonne volonté pour faire un don de sang car un seul don peut sauver trois vies », rajoute le colonel Lambert Edowiza. La transfusion sanguine aide les patients atteints d’affections potentiellement mortelles à vivre plus longtemps et à garder une meilleure qualité de vie, et elle soutient les actes médicaux et chirurgicaux complexes. La transfusion joue un rôle essentiel et vital dans les soins de la mère et de l’enfant. Les hémorragies sévères au cours de la grossesse, de l’accouchement ou après la naissance sont la première cause de décès maternel.
Les besoins en sang et produits sanguins augmentent chaque année et dans de nombreux pays – en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire – la demande est supérieure à l’offre et, pour les services de transfusion sanguine, il est difficile de fournir des produits sanguins en quantité suffisante, tout en garantissant leur qualité et leur innocuité.
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