Mystères autour de la mort d’une jeune gabonaise de 26 ans conduite à l’hôpital par 3 inconnus
Iris Colette Kogou Mihindou, surnommée « La Blanche de Moabi », âgée de 26 ans, a tragiquement perdu la vie dans des circonstances encore floues en plein cœur de la capitale gabonaise. Le 2 août dernier, un incendie s’est déclaré à son lieu de travail, une lunetterie située à Sotega, dans le 2e arrondissement de Libreville. Faits encore troublant, elle aurait été conduite à l’hôpital après l’incendie par 3 hommes actuellement recherchés pour nécessité d’enquête.
Selon les premières informations, Iris aurait été retrouvée sans vie après l’incendie, présentant des hématomes et des brûlures sur son corps. Les soupçons de la police se concentrent sur une possible agression, déguisée en accident domestique. La nature suspecte de cet incident est renforcée par le fait que la lunetterie était fermée au moment du drame, soulevant des questions quant à la présence de la victime sur les lieux.
Témoignages et enquête
Les proches de la victime, alertés par sa disparition, ont immédiatement cherché à la contacter, en vain. Informés de l’incendie, ils se sont rendus sur place, où ils ont été confrontés à une scène troublante : les responsables de la boutique étaient surpris d’apprendre la présence d’Iris à cet endroit, surtout à une heure aussi tardive. Ils n’ont pu fournir aucune explication sur la fermeture des lieux alors que la jeune femme s’y trouvait encore.
Une vue de la lunetterie où aurait eu lieu le drame
Les enquêteurs de la Police Judiciaire (PJ) et les pompiers ont mené des investigations sur le site de l’incendie. Les premières constatations révèlent des indices troublants, notamment des hématomes sur le corps de la victime, qui ne sont pas compatibles avec les seules conséquences d’un incendie. Les enquêteurs se demandent comment Iris a pu être piégée dans un bâtiment fermé et si quelqu’un aurait pu intentionnellement provoquer l’incendie.
L’autopsie et les pistes d’investigation
L’autopsie, pratiquée sur le corps de la jeune femme à l’Hôpital d’Instruction des Armées d’Akanda, a révélé des signes d’inhalation de fumée mais aussi des blessures corporelles qui interpellent les enquêteurs. Ces éléments laissent penser que la victime aurait pu être agressée avant que l’incendie ne soit déclenché.
La jeune femme alors pleine de vie
Les enquêteurs ont interrogé les collègues et les proches d’Iris pour reconstituer ses dernières heures. Les caméras de surveillance du quartier sont également examinées pour identifier toute activité suspecte aux alentours de la lunetterie. Les autorités appellent à la prudence et demandent aux témoins éventuels de se manifester pour fournir des informations pouvant faire avancer l’enquête.
Réactions et appel à la justice
La famille d’Iris Kogou Mihindou, dévastée par cette perte brutale, réclame que justice soit faite et que les responsables de sa mort soient traduits en justice. Ils exhortent les autorités à mener une enquête approfondie pour éclaircir les zones d’ombre entourant ce décès.
Ce drame suscite une vive émotion à Libreville, où beaucoup espèrent que les responsables seront rapidement identifiés et traduits en justice. En attendant, les gabonais et proches de la jeune victime se mobilise pour soutenir la famille d’Iris et appellent à une vigilance accrue pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
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