Omboué : La Préfecture d’Étimboué à l’abandon, symbole d’une négligence administrative
L’état de délabrement avancé de la Préfecture du département d’Étimboué, dans la commune d’Omboué (province de l’Ogooué-Maritime), est alarmant. Des plafonds aux murs, en passant par la cour et les sanitaires, le constat est accablant. Cet abandon ne reflète en rien la volonté des autorités de restaurer les institutions publiques, prônée par les dirigeants du pays.
De nombreux édifices publics d’Omboué, censés être la vitrine de l’administration gabonaise, affichent un visage lamentable. Le bâtiment de la Préfecture, qui abrite plus d’une dizaine de bureaux, est en piteux état. En plus des murs dégradés, le bâtiment ne bénéficie plus d’entretien ni de nettoyage régulier. « C’est honteux de voir la représentation de la République dans un tel état d’abandon. On a des ministres, des députés et des sénateurs ici, mais la ville ressemble à un village », dénonce Séverin Ogoula, un habitant indigné.
Une vue du plafond
À l’intérieur, la situation n’est guère meilleure : plafond effondré, ampoules défectueuses, couloirs sombres et encombrés de toiles d’araignée. Même les occupants semblent avoir abandonné tout effort de préservation des lieux. Certains citoyens, comme Cyril Nzingou, déplorent le manque de réalisations concrètes malgré les promesses de rénovation : « On voit des travaux ailleurs, mais ici, à Omboué, rien n’est fait ». Le bâtiment est aujourd’hui laissé à l’abandon, et les autorités locales, face à des contraintes budgétaires, restent silencieuses sur sa possible rénovation.
Les murs en décrépitude
Les habitants et touristes ne peuvent que constater avec amertume l’état de délabrement des lieux. « Où vont les subventions allouées par l’État chaque année ? Comment est-ce possible à l’heure où l’on parle de restauration des institutions ? », s’interroge Valentin Ngoua, frustré. Ce bâtiment administratif, comme beaucoup d’autres à Omboué, symbolise l’abandon et contraste avec les efforts de modernisation affichés par les autorités nationales. Une action urgente s’impose pour redorer l’image de cet édifice public.
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